
j'avais rever de tant de choses
de vivre avec lui l'osmose.
LA MORT Pour guide nous avons une vierge au teint pâle Qui jamais ne reçut le baiser d'or du hâle Des lèvres du soleil. La joue est sans couleur et sa bouche bleuâtre, Le bouton de sa gorge est blanc comme l'albâtre, Au lieu d'être vermeil. Un souffle fait plier sa taille délicate; Ses bras plus transparents que la jaspe ou l'agate Pendent languissament; Sa main laisse échapper une fleur qui se fane Et, ployée à son dos, son aile diaphane Reste sans mouvement. Plus sombres que la nuit, plus fixes que la pierre, Sous leur sourcil d'ébène et leur longue paupière Luisent ses deux grands yeux; Comme l'eau du Léthé qui va muette et noire, Ses cheveux débordés baignent sa chair d'ivoire A flots silencieux. Des feuilles de ciguë avec des violettes Se mêlent sur son front aux blanches bandelettes Chaste et simple ornement; Quant au reste, elle est nue, et l'on rit et l'on tremble En la voyant venir; car elle a tout ensemble L'air sinistre et charmant. THEOPHILE GAUTIER


Pleurer pour un homme si noir, si lâcheQue j'aurai sans hésiter abrégé à la hache,Mais depuis je n'en peux plus.

je ne me sens ni belle ni rien au faite je ne me supporte PAS ..........
Parce que d'autres en parlent mieux que moi...Elle disait "j'ai déjà trop marché,Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,Trop lourd de peines"Elle disait "je ne continue plus,Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.C'est plus la peine"Elle disait que vivre était cruelElle ne croyait plus au soleilNi aux silences des églisesMême mes sourires lui faisaient peurC'était l'hiver dans le fond de son cœurElle disait que vivre était cruelElle ne croyait plus au soleilNi aux silences des églisesMême mes sourires lui faisaient peurC'était l'hiver dans le fond de son cœurLe vent n'a jamais été plus froidLa pluie plus violente que ce soir-làLe soir de ses vingt ansLe soir où elle a éteint le feuDerrière la façade de ses yeuxDans un éclair blancElle a sûrement rejoint le cielElle brille à côté du soleilComme les nouvelles églisesMais si depuis ce soir-là je pleureC'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœurElle a sûrement rejoint le cielElle brille à côté du soleilComme les nouvelles églisesMais si depuis ce soir-là je pleureC'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur